I loved thee, Atthis, in the long ago,
When the great oleanders were in flower
In the broad herded meadows full of sun.
And we would often at the fall of dusk
Wander together by the silver stream,
When the soft grass-heads were all wet with dew
And purple-misted in the fading light.
And joy I knew and sorrow at thy voice,
And the superb magnificence of love,—
The loneliness that saddens solitude,
And the sweet speech that makes it durable,—
The bitter longing and the keen desire,
The sweet companionship through quiet days
In the slow ample beauty of the world,
And the unutterable glad release
Within the temple of the holy night.
O Atthis, how I loved thee long ago
In that fair perished summer by the sea
William Bliss Carman
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Je t’ai aimée, Atthis, il y a bien longtemps,
Quand les grands lauriers-roses étaient fleuris
Dans les vastes pâturages pleins de soleil.
Et nous deux partions souvent en promenade,
A la tombée du jour, le long du ruisseau argenté,
Quand les herbes tendres étaient détrempées de rosée
Et embrumées de pourpre dans la lumière déclinante.
Et je l’ai connue, la joie, et la tristesse, à ta voix,
Et l’attrait magnifique et fascinant de l’amour,
— La solitude qui attriste le refuge solitaire,
Et les douces paroles le rendant durable, —
Le manque amer et le désir pénétrant,
La douce compagnie des jours tranquilles
Dans la beauté lente et ample du monde,
Et la libération indicible et heureuse
Au cœur du temple de la nuit sacrée.
O Atthis, comme je t’ai aimée, il y a longtemps,
Dans ce bel été révolu au bord de la mer.
avec DeepL et Google Translate