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Comptine aux tantines
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Si petits garçons frondent
Pour pouvoir rire en ronde
Choupinettes fort êtes
Férues de majorettes
Libérer la fleurette
Tu veux car ta sœurette
Du vicieux goupillon
De l’odieux papillon
Une inversion des rôles
S’impose tant on frôle
Là la pire indécence
Dictée à leur naissance
Ce quand sieur gripetou
L’ayant choisi que tout
Lui échoyait en propre
Se régale en malpropre
Le ciel devient bizarre
Qui vide maint puisard
Mais le remplira plus
Vite que nous a plu
Dans un vrai festival
De couleurs estivales
Où la glace en cristal
Reste en carte postale
De petits changements
Qui non étrangement
Ne sont pas remarqués
Etant autant marqués
Chacun doit préserver
Quoi l’autre lui enlève
Règle à bien observer
Quand l’humain le
camp lève
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